Pour le chef colombien Pablo Jacob, l’apéritif n’est pas un concept évident. Dans les tiendas (les petites épiceries de quartier) comme sur les bords des routes de campagne, les Colombiens picorent des arepas (pains de maïs) en fin de journée, avec une bière frappée, comme une mise en bouche avant de rentrer à la maison. L’« apéro arepa », en somme. Sauf qu’à la réflexion, ils en grignotent aussi au petit déjeuner et l’après-midi, avec un chocolat chaud mousseux. « En Amérique latine, on mange tout le temps, surtout l’après-midi », constate le jeune chef. Maïs, le grain sacré Du Mexique au Chili, en passant par la Colombie et le Pérou, l’alimentation latino-américaine s’est construite autour des ingrédients de subsistance que sont le maïs, les haricots et les courges (les fameuses « trois sœurs » de l’agriculture paysanne ancestrale), les tomates, les avocats, les pommes de terre (en altitude) et le manioc (un peu partout). Originaire d’Amérique centrale, le maïs est le grain sacré du monde pré-hispanique, l’aliment essentiel qui fait l’homme et le maintient en vie. C’est la base des fameuses tortillas, l’une des plus anciennes préparations culinaires de la céréale – et l’aliment roi de l’équivalent latino de l’apéro. Le grain est macéré et cuit plusieurs heures dans une solution alcaline, à l’eau de chaux (procédé de nixtamalisation qui assouplit la coque externe du grain) avant d’être lavé puis broyé, pour être transformé en pâte. Fourrées d’une infinité de garnitures – viandes marinées, poissons, légumes crus et cuits, guacamole, « salsas » – les galettes se mangent avec les doigts, et toujours en nombre. Aujourd’hui, les galettes de maïs sont servies à toutes les sauces : en accompagnement de plats chauds ou froids, quesadillas, enchiladas, burritos, mais aussi dans les soupes – et en tacos bien sûr. Au Mexique, ceux-ci constituent l’antojito (en-cas, ou « petite envie ») par excellence. Fourrés d’une infinité de garnitures, viandes marinées ou poissons, légumes crus et cuits, herbes fraîches, guacamole et autres salsas, ils se mangent avec les doigts, et toujours en nombre. C’est l’un des repas traditionnels dont se nourrissent les hommes travaillant dans les champs, facile à transporter et à consommer. Un plat d’extérieur, qui s’avale dès le milieu de l’après-midi, et jusqu’à la fin de la nuit, sur les stands de rue et dans les petites taquerias (restaurant de tacos). Un peu plus au sud, la galette prend de l’épaisseur et devient arepa, pain de maïs rond et plat dont les Colombiens et les Vénézuéliens raffolent, au point de s’en disputer la paternité. Selon les régions, l’arepa se mange « nue » ou fourrée d’œuf et frite comme dans la zone caraïbe, au fromage dans les provinces andines, ou encore avec de la couenne de porc (chicharrón), dans le centre de la Colombie.
L’informatique et la défense
Le ministère de la défense et des anciens combattants est une institution qui a connu de nombreux changements de noms, au gré de l’Histoire de France et de l’histoire militaire, passant d’un secrétariat d’État à un ministère de la guerre puis à celui de la défense nationale et des forces armées et, enfin à son nom actuel depuis 1974. Ces dernières années, le ministère de la défense a mis en oeuvre une profonde transformation de l’outil de défense. La professionnalisation des armées et la suspension du service national ont nécessité la mise en place d’une organisation dont l’adaptation se poursuit pour répondre aux évolutions d’un contexte géopolitique de plus en plus complexe. Cette professionnalisation des forces armées et l’abandon d’une armée mixte, annoncée en 1996, est effective depuis le 31 décembre 2002. Le ministère de la défense et des anciens combattants, conformément aux objectifs fixés par le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale (2008) , et dans le cadre de la révision générale des politiques publiques appliquée à l’ensemble des ministères, s’est engagé dans une restructuration en profondeur de son administration générale et des structures de soutien des forces armées sur le territoire. Organigramme simplifié du ministère de la défense et des anciens combattants : Dans l’exercice de ses attributions, le ministre de la défense est assisté par : Le Chef d’état-major des armées (CEMA) pour l’organisation générale des armées et des organismes interarmées placés sous son autorité, leur préparation et leur mise en condition d’emploi ainsi que pour les choix capacitaires. Le Délégué général pour l’Armement (DGA) en matière de recherche, de réalisation d’équipements des forces, de relations internationales concernant l’armement et de politique industrielle de défense ; Le Secrétaire général pour l’administration (SGA) dans tous les domaines de l’administration générale du ministère, notamment en matière budgétaire, financière, juridique, patrimoniale, immobilière, sociale et de ressources humaines. Source : L’Agence SEO