Un homme a été abattu samedi par les forces de sécurité après avoir tenté de dérober une arme à un militaire en patrouille à Orly. Depuis 1975, les aéroports français ont été plusieurs fois pris pour cible. Sur les pistes de l’aéroport parisien, un tir de roquette manque un Boeing 707 de la compagnie israélienne El-Al, et atteint un DC-9 yougoslave, faisant trois blessés. L’attentat est revendiqué à Beyrouth par l’organisation palestinienne «Septembre noir». Un commando de trois hommes tente de détruire un Boeing 707 de la compagnie El-Al, blessant vingt personnes, puis prend dix autres personnes en otage. Au bout de 20 heures de tractations, les otages sont libérés, et leurs ravisseurs peuvent quitter la France pour le Proche-Orient. Un commando du FLNC (Front de libération nationale de la Corse) plastique un Boeing 707 d’Air France sur l’aéroport d’Ajaccio (Corse-du-Sud). Pas de victime. Des terroristes palestiniens ouvrent le feu, dans l’aérogare sur un groupe de passagers en instance d’embarquement pour Tel-Aviv. Bilan: 8 morts (trois membres du commando, deux CRS et trois passagers). Trois passagers sont blessés. Une bombe explose dans les consignes à Orly-Ouest, faisant douze blessés légers et de gros dégâts matériels. L’attentat est revendiqué par Action directe. Une explosion criminelle ravage l’aérogare, deux minutes après l’atterrissage de l’avion transportant le président Valéry Giscard d’Estaing. L’attentat, qui a lieu 10 jours avant le premier tour de l’élection présidentielle, fait un mort et 8 blessés. L’explosion d’une bombe près des comptoirs d’enregistrement de la compagnie Turkish Airlines.
Les hôtels d’aéroport
Une nouvelle génération d’hôtels d’aéroport s’est posée tout en douceur près des grands hubs mondiaux, ajoutant aux critères fonctionnels un caractère affirmé, à la fois très contemporain et convivial. Séjourner dans un hôtel d’aéroport n’est, à vrai dire, pas la plus riante des perspectives qui s’offrent aux cadres nomades. C’est souvent un passage obligé afin de pouvoir prendre le premier vol du matin pour regagner leur bureau.Parfois même, c’est une étape contrainte par une réunion qui se prolonge, laissant le dernier avion décoller sans eux. Ou encore un arrêt forcé par les nombreux aléas qui viennent troubler le ballet des avions, par exemple un volcan qui crachote ses cendres sur toute l’Europe, une grève qui cloue les appareils au sol ou un aéroport bloqué par la neige. Un brin déprimants donc, tous ces hôtels de passage ? De moins en moins à voir les nouveaux concepts qui apparaissent aujourd’hui à proximité des grands hubs internationaux. CitizenM, Yotel et Pentahotels à Paris CDG, Moxy à Milan Malpensa, Aloft à San Francisco International : à la fois décontractés et trendy, les derniers établissements ouverts aux abords des pistes d’atterrissage tranchent avec leurs aînés, efficaces et fonctionnels, mais qui, pour certains d’entre eux, ont pris quelques rides. “À côté des aéroports, les voyageurs trouvent souvent des produits vieillissants et ennuyeux. Les opérateurs ne ressentent pas le besoin de les rénover ou d’innover, d’abord parce que ces établissements marchent très bien et qu’en plus, la demande ne cesse de croître”, remarque Alastair Thomann, directeur général de Pentahotels. Pour en savoir plus, allez sur Les plus beaux hôtels du monde.