Vous connaissez la Bibliothèque de Babel de Borgès ? Eh bien, parfois, j’ai l’impression que c’est exactement ce qu’est internet : une gigantesque bibliothèque dans lesquels toutes les combinaisons de livres, mais aussi d’activités possibles, existent. Tenez, récemment encore, j’ai découvert qu’on pouvait participer à un véritable combat aérien à bord d’un véritable appareil. Comme vous pouvez vous en douter, je n’ai pas pu résister à la tentation. Ca se passait près de Bordeaux, où j’avais justement de la famille que je n’avais pas vue depuis longtemps. L’occasion faisant le larron, j’ai sauté dessus pour aller la voir. Et je n’ai pas regretté un instant, car en fait, cette expérience a été tout à fait extraordinaire. Difficile de raconter une telle expérience. Ca a duré une journée entière. Les premières heures, j’ai commencé par m’initier aux bases du pilotage. N’ayant pas de licence de pilote, ni même la moindre base en matière de pilotage, en fait, je craignais un peu le pire, mais le briefing était plutôt bien foutu et facile à suivre. Puis, une fois armé de ce solide bagage théorique et après une pause déjeuner, ça a été le moment de décoller. Et là, je peux vous dire que je ne faisais pas le malin. Imaginez-vous un laser game à bord de biplans modernes. Des biplans que vous pilotez vous-mêmes. L’instructeur, qui est un ancien pilote de chasse de l’armée de l’air et a participé à de véritables dogfights dans tous les conflits de ces dernières années, fait décoller l’appareil puis vous abandonne peu à peu les commandes. Vous apprenez ainsi non seulement à vous déplacer mais aussi à manoeuvrer pour amener l’appareil ennemi dans votre viseur et tirer. Et quand vous l’atteignez, l’appareil abattu laisse soudain échapper une traînée de fumée ! Evidemment, il ne s’agit que d’un jeu. Mais je peux vous assurer que vous oubliez vite ce « détail » de vue, une fois là-haut. Surtout quand il est temps d’échanger les rôles et que vous êtes pris à votre tour en chasse par l’appareil ennemi ! La sueur qui vous inonde est bien réelle, elle ! Si vous avez comme moi été marqué par Top Gun étant gamin, je vous recommande vivement l’expérience. Ce n’est pas quelque chose qu’on a l’occasion de faire tous les jours ! Voilà le site où j’ai trouvé ce combat aérien. Que l’esprit de Maverick soit avec vous ! Suivez le lien pour en savoir plus sur le combat aérien.
Al-Walid ben Talal al-Saoud aime Twitter
Le prince saoudien et richissime homme d’affaires Al-Walid ben Talal al-Saoud est devenu le deuxième plus important actionnaire de Twitter avec 5,2 % du capital du groupe. Il a même plus de poids que Jack Dorsey, le PDG et co-fondateur du site. Jack Dorsey a beau être co-fondateur et PDG de Twitter, il pèse moins lourd dans le capital du célèbre réseau de microblogging qu’un prince d’Arabie saoudite. Al-Walid ben Talal al-Saoud détient, personnellement et à travers la Kingdom Holding company qu’il dirige, 5,2 % de Twitter contre 3,2 % pour l’actuel patron de la société, d’après des informations financières rendues publiques mercredi 7 octobre. La Kingdom Holding company a dépensé 50 millions de dollars (44,4 millions d’euros) pour faire ce bond dans le capital du groupe californien, dont le prince ne détenait jusqu’à présent que 3 %. Al-Walid ben Talal al-Saoud est, en effet, un fan de longue date du petit oiseau gazouilleur puisqu’il avait parié 300 millions de dollars dessus en 2011, lorsque Twitter n’était qu’une start-up prometteuse pas encore cotée en Bourse. Ce nouvel investissement n’en fait pas pour autant le principal actionnaire, puisqu’un autre co-fondateur, Evan Williams, détient 6,9 % du capital, rappelle le site Quartz. La montée en puissance d’Al-Walid ben Talal al-Saoud n’est pas forcément une bonne nouvelle pour Jack Dorsey. Après le départ, en juin 2015, de l’ex-PDG de Twitter Dick Costello, le prince saoudien était de ceux qui n’étaient pas favorables à sa nomination. La place prise par le Saoudien au sein de Twitter n’étonne, en tout cas, plus personne. Un sacré changement de mentalité par rapport à 2011 et l’apparition du milliardaire saoudien dans le décor de la Silicon Valley. À l’époque, certains journalistes influents de Mashable et Wired s’étaient inquiétés d’un investissement venu d’un pays « au bilan discutable en matière de droits de l’Homme ». C’était ignorer que l’homme d’affaires, le plus riche du monde arabe, est considéré comme un libéral dans son pays. Il est certes fidèle à la famille royale, mais il s’est fait remarquer par une tribune dans le « New York Times » en 2011, à l’époque des printemps arabes, où il appelait à des élections libres et à plus de réformes sociales dans la région. En outre, les femmes qui travaillent pour la Kingdom Holding company ne sont pas obligées de porter l’abaya, le costume que les Saoudiennes doivent porter à l’extérieur. Surtout, ce prince est un pionnier en matière de high-tech. Il a commencé à investir dans ce secteur avant l’éclatement de la bulle Internet de 2000. Il avait su parier sur certaines des entreprises, eBay ou encore Priceline, qui ont d’ailleurs survécu à la crise des « dotcom ». Il avait également investi 100 millions de dollars dans Apple en 1997, à une époque où le futur créateur de l’iPhone luttait pour survivre.
Ce nouveau terrorisme
De nouvelles attaques à l’arme blanche ont été perpétrées jeudi par des Palestiniens contre des Israéliens. Pour Benjamin Netanyahou, il s’agit d’une « vague de terrorisme » non organisée, mais favorisée par l’Autorité palestinienne et le Hamas. Les tensions montent en Israël tandis que les attaques à l’arme blanche se multiplient, toujours sur le même mode opératoire. Pour la seule journée de jeudi, au moins sept Israéliens, soldats ou civils, ont été blessés dans des attaques au couteau commises par des Palestiniens, que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou qualifie de « vague de terrorisme » non organisée. Dans la soirée, un soldat israélien a été poignardé et « modérément » blessé à Afoula, dans le nord d’Israël. Dans l’après-midi, un civil israélien a été grièvement blessé près de la colonie de Kiryat Arba, à l’est d’Hébron, en Cisjordanie occupée. Parallèlement, une soldate israélienne a été agressée au tournevis et trois autres personnes légèrement blessées à Tel-Aviv par un homme abattu par la police. L’agresseur a été décrit comme un « terroriste » arabe par la police, ce qui peut signifier qu’il s’agit d’un Palestinien ou d’un Arabe israélien. Plus tôt dans la journée, un juif orthodoxe de 25 ans était poignardé à Jérusalem par un Palestinien de 19 ans, aussitôt arrêté par la police. L’agresseur vient du camp de réfugiés de Chouafat, à Jérusalem-Est occupée, a précisé la police israélienne qui s’est rendue dans le camp en fin d’après-midi pour perquisitionner la maison de l’auteur présumé de l’attaque. Dans l’après-midi, des heurts très violents ont éclaté dans ce camp quand les forces israéliennes ont voulu se rendre dans la maison de l’agresseur présumé, Soubhi Abou Khalifa, peut-être pour la fouiller ou interroger des proches. Un jeune de 20 ans a été alors tué par les tirs israéliens. Depuis le 3 octobre, de jeunes Palestiniens isolés semblent agir sans coordination pour protester contre l’occupation. Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a déclaré jeudi soir qu’Israël était confronté à une « vague de terrorisme », principalement non organisée mais selon lui favorisée par les incitations à la haine de la part de l’Autorité palestinienne, du mouvement islamiste Hamas ou de certains pays régionaux. S’exprimant lors d’une conférence de presse, il a promis d’agir avec « détermination » face aux violences, mais reconnu qu’il n’y avait pas de « solution magique » pour les combattre. Benjamin Netanyahou avait déjà appelé, mercredi 7 octobre, les Israéliens à être en « état d’alerte maximale » face au risque d’attentats, tout en conservant leur « sang-froid ». Mais il semble que tous n’ont pas entendu l’appel. Des Israéliens d’une vingtaine d’années ont agressé mercredi soir à Petah Tikva (centre) trois immigrants de l’ancienne Union soviétique qu’ils ont pris pour des Arabes et sur lesquels ils voulaient se venger d’une agression au couteau commise par un Palestinien. De leur côté, les députés arabes du Parlement israélien, solidaires des Palestiniens, ont décidé de défier l’interdiction édictée par le Premier ministre aux parlementaires d’aller sur l’esplanade des Mosquées. Cette décision est « insensée et illégale », a jugé le député arabe Ahmad Tibi. « Demain (vendredi), nous serons tous à la mosquée al-Aqsa, parce que c’est notre mosquée », a-t-il annoncé. Benjamin Netanyahou avait pris cette disposition exceptionnelle devant la propagation des violences qui secouent Jérusalem et la Cisjordanie occupée. Les confrontations entre lanceurs de pierres palestiniens et soldats ou policiers israéliens en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est se multiplient ainsi que les représailles mutuelles entre Palestiniens et colons en Cisjordanie. Ces heurts suscitent depuis une semaine des comparaisons avec les intifadas de 1987 et 2000. Jeudi soir, à la suite d’une nouvelle journée de violences, Israël a interdit l’accès à l’esplanade des Mosquées aux hommes de moins de 50 ans qui n’auront donc pas le droit d’assister vendredi à la grande prière hebdomadaire musulmane, sur le troisième lieu saint de l’islam. L’esplanade des Mosquées cristallise des années de colère et sert de cri de ralliement. L’importante communauté arabe israélienne (17,5 % de la population), les descendants des Palestiniens restés sur leurs terres à la création d’Israël en 1948, commence à se mobiliser. Des heurts se sont produits lors de manifestations mardi soir à Jaffa, près de Tel Aviv, et de nouveau mercredi soir à Lod, dans le centre.