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Le boom de la Silver Economie

Quand la maison de haute couture Céline a choisi l’écrivain américaine Joan Didion, 80 ans, auteur de ‘L’année de la pensée magique’ pour être le visage de sa campagne publicitaire, le buzz a enfiévré les médias sociaux. Joan Didion fait partie de quelques stars aux cheveux gris choisies pour porter une campagne publicitaire. Une illustration de la fascination grandissante du monde du luxe pour la muse ‘mature’. Yves Saint Laurent s’est lui tourné vers Joni Mitchell, 71 ans, les cosmétiques Nars ont fait dernièrement campagne avec Charlotte Rampling, 69?ans. Marc Jacobs, de son côté, a choisi l’actrice Jessica Lange, 66?ans, pour incarner sa marque de cosmétiques, et la chanteuse Cher, 69 ans, pour présenter sa collection automne-hiver 2015. Cette tendance ne se réduit pas à la seule mode féminine et aux cosmétiques. Le chanteur et producteur Quincy Jones, maintenant âgé de 82?ans, est l’ambassadeur de Buscemi, les chaussures de sport haut de gamme made in Italy. Neil Saunders, directeur du cabinet de consultants en distribution Conlumini, constate une tendance croissance à la célébration de la beauté des seniors?: “Je pense que c’est presque cool de prendre quelqu’un qui est vieux, de montrer à quel point ils sont jeunes et qu’ils sont beaux. C’est quelque chose que nous voyons beaucoup plus dans la mode” dit-il. “C’est un hommage au fait d’être vieux tout en étant jeune d’esprit.” Claudia D’Arpizio, partenaire du cabinet de consultants Bain & Co, et auteur principale de l’étude annuelle du cabinet sur le secteur du luxe, précise que ce secteur est depuis longtemps conscient que les baby boomers constituent le socle de clientèle des marchés matures. Autrefois, les marques cherchaient à attirer cette clientèle senior avec une image plus jeune?: “Maintenant, c’est différent” selon Mme?D’Arpizio. “Ces personnes sont plus sûres d’elles, elles n’ont pas besoin de ce jeunisme.” “5,3?millions de personnes de 65 ans et plus qui disposent d’un revenu annuel brut de 150?000?dollars ou plus en 2014, c’est-à-dire le groupe des plus hauts revenus” Elle ajoute que cette génération “vieillit d’une façon cool”, qu’il est donc inutile d’utiliser des photos de mannequins plus jeunes pour les attirer vers les marques. On sait que la mode pousse les tendances à l’extrême, et la nouvelle obsession pour l’âge pourrait n’être qu’un énième épisode. Mais les motifs économiques en faveur d’une mise en avant des seniors sont très valables. Selon le bureau d’études de marché Euromonitor, il y a dans le monde 5,3?millions de personnes de 65 ans et plus qui disposent d’un revenu annuel brut de 150?000?dollars ou plus en 2014, c’est-à-dire le groupe des plus hauts revenus. Fflur Roberts, directeur des études sur les produits de luxe chez Euromonitor, résume?: “Les problèmes posés par cette génération sont évidents, du poids qu’elle représente pour les gouvernements en termes de santé et de retraites, ou pour les classes d’âges en activité qui vont probablement devoir payer plus d’impôts pour les financer. Mais la population âgée et riche augmente elle aussi, ce qui représente une opportunité, surtout pour le secteur du luxe”. Selon Euromonitor, c’est aux États-Unis que réside la plus grande proportion des 65 ans et plus à hauts revenus. Elle représentait 2,2?millions de personnes en 2014, soit 40?% des “150?000?dollars et plus” au niveau mondial. En Europe de l’Ouest, les 65 ans et plus sont aussi en tête dans cette tranche de revenus. Euromonitor prédit que la proportion des seniors dans les classes les plus aisées augmentera encore jusqu’à 2030, et modèlera la consommation des produits de luxe dans de nombreux secteurs. Pour Mme?Roberts, les personnes âgées des classes aisées offrent de bonnes perspectives pour les produits coûteux, depuis les grands crus, le champagne et les liqueurs de prix, jusqu’à l’art et aux antiquités. Les consommateurs âgés sont en général fidèles aux marques de luxe qu’ils ont choisies, et ils savent ce qu’ils veulent, avance Mme?Roberts. Ils sont par ailleurs prêts à payer pour la qualité. Elle ajoute?: “Les produits de luxe et les services premium sont des marqueurs de statut et de succès, mais les produits qui sont par eux-mêmes de bons investissements attirent le plus cette classe d’âge. De ce fait, la demande pour un luxe synonyme de tradition et de savoir-faire est énorme chez ces consommateurs”. Les consommateurs riches et âgés des États-Unis et d’Europe mènent la danse démographiquement parlant, mais ils sont aussi en augmentation rapide dans les marchés émergents. Ainsi c’est en Chine que l’on trouve le nombre le plus important de seniors riches. Israël, le Kazakhstan, l’Indonésie et l’Ouzbékistan ont aussi vu une expansion considérable des 65 ans les plus aisés depuis 2009?; des pays qui offrent là encore des débouchés aux biens de luxe. “Les consommateurs âgés sont en général fidèles aux marques de luxe qu’ils ont choisies, et ils savent ce qu’ils veulent, ils sont par ailleurs prêts à payer pour la qualité” Pour Mme?Roberts, “reconnaître et exploiter le potentiel du ‘consommateur aux cheveux gris’ est vital pour beaucoup de marques de luxe et de distributeurs, étant donné le vieillissement de la population et le besoin urgent de trouver de nouvelles opportunités de croissance. Les consommateurs âgés restent dans le monde entier un segment mal servi, alors qu’une part importante de leurs revenus est disponible pour des achats discrétionnaires. Ils veulent dépenser plutôt qu’épargner”. Mme?D’Arpizio rappelle que sur les marchés matures, les consommateurs riches se concentrent dans la tranche d’âge 45-65 ans. En Asie, les individus les plus riches sont de 10 à 15 ans plus jeunes. Cependant, selon elle, l’affection actuelle du milieu de la mode pour les seniors n’est pas uniquement due à leur pouvoir d’achat. Associer son image à des personnes mûres permet aussi de conforter l’authenticité de la marque, aspect important quand les marques ne se battent pas uniquement pour la croissance, mais aussi pour des parts de marché. “Je ne pense pas que ce soit juste la question de l’âge. C’est l’expérience et les valeurs que ces gens apportent avec eux” conclut la spécialiste.

Développer l’investissement durable

Il y a un an, lors du Forum économique mondial de Davos, le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, a encouragé les investisseurs à s’engager de manière durable et responsable dans le marché des obligations vertes. Les obligations vertes, qui constituent un segment relativement récent mais en pleine expansion, fonctionnent comme les autres types de produits obligataires mais présentent l’avantage de contribuer à combler le manque de financements disponibles pour des projets de développement respectueux du climat. Environ 11 milliards de dollars d’obligations vertes avaient été émis l’année précédente. Jim Yong Kim avait appelé au doublement de ce chiffre d’ici septembre 2014, date du Sommet sur le climat. De nouveaux émetteurs ont lancé leurs premières obligations vertes, de nouveaux indices ont été créés pour ces titres et le nombre de souscripteurs a augmenté, ce qui a permis aux émissions d’obligations vertes de dépasser les 35 milliards de dollars en 2014. Alors que s’ouvre cette semaine la nouvelle édition du Forum de Davos, la plupart des observateurs prévoient que les investissements dans les obligations vertes continueront d’afficher une forte croissance en 2015. D’après le Groupe de la Banque mondiale, plusieurs tendances se font jour. L’essor du marché des obligations vertes fait évoluer les formes d’investissement et les attentes des investisseurs. Depuis leur introduction en 2007, les obligations vertes ont principalement été émises par des banques de développement, comme la Banque mondiale (a) et l’IFC (a) ; elles ont permis de financer des projets respectueux du climat et de l’environnement, par exemple l’expansion de l’énergie solaire dans les zones rurales au Pérou (a), le déploiement à grande échelle des énergies renouvelables au Mexique (a), l’amélioration de l’efficacité de l’irrigation en Tunisie (a) ou le recours accru à des transports urbains non polluants en Colombie (a). Les investisseurs apprécient non seulement la liquidité et le rendement fixe des obligations vertes, mais également l’effet bénéfique qu’elles peuvent produire. Aujourd’hui, à l’instar des fonds de pension (a) par exemple, nombre d’investisseurs institutionnels ont des impératifs d’investissements durables et responsables, et ils élaborent des stratégies expressément conçues pour faire face aux risques climatiques en mettant à profit les opportunités offertes par les différentes classes d’actifs. Les obligations vertes sont à même de répondre aux besoins des investisseurs sur le plan de la vérification et de la mesure de l’impact. De plus, celles de la Banque mondiale et de l’IFC sont notées AAA/Aaa. « La dégradation de l’environnement, la pauvreté et les conséquences du changement climatique sont autant de facteurs qui mettent en péril le bien-être et la stabilité des pays, des populations, des ressources et des entreprises. Les investisseurs sont de plus en plus conscients des menaces que ces facteurs représentent pour le rendement financier à long terme, et en tiennent compte dans leurs décisions », explique Laura Tlaiye, conseillère en investissements durables à la Banque mondiale, qui figure parmi les premiers et plus importants émetteurs d’obligations vertes (plus de 27 milliards de dollars, dans 18 monnaies). En outre, les obligations vertes offrent aux petits investisseurs un moyen de « voter avec leur argent ». Aux États-Unis, l’État du Massachusetts, par exemple, a reçu plus de 1 000 ordres de souscription pour une obligation verte qu’il a émise l’année dernière. La plupart de ces ordres émanent de particuliers désireux de soutenir les investissements des autorités locales dans l’environnement.  » Les incitations évoluent du fait que certains investisseurs sont en quête de ce type d’investissement et demandent des informations détaillées sur les performances environnementales. Nous attirons des investisseurs qui, sinon, n’auraient pas été intéressés, et nous diversifions et élargissons notre base d’investisseurs ainsi que nos sources de financement », précise Heike Reichelt, responsable des relations avec les investisseurs et des nouveaux produits à la Banque mondiale.

Quand les économistes s’embrouillent

Une tendance actuelle chez les économistes consiste à confondre libre marché et libéralisme, voire ultra-libéralisme. Cette confusion est d’autant plus dommageable qu’elle porte atteinte à un instrument qui nous a toujours fidèlement servi, et a apporté son lot d’améliorations dans nos vies. J’ai encore eu l’occasion de m’en rendre compte lors d’un récent séminaire à Londres, où certaines interventions m’ont fait grincer des dents et m’ont donné envie de rédiger ce billet. Si vous êtes vous aussi du genre à confondre ces notions, laissez-moi vous poser une simple question : pour quelle raison l’émancipation de la femme a-t-elle eu lieu dans les années 50 ? Etait-ce parce que les femmes avaient « mérité leur place » sur le marché du travail après leur travail durant les années de guerre ? Ou était-ce plus simplement le résultat de l’avènement des appareils électroménagers, qui ont amené un fabuleux gain de temps à l’épouse, et lui ont permis de dégager du temps s’inscrire sur le marché du travail ? Il serait selon certains plus « féministe » d’imaginer qu’elles ont conquis leur pouvoir de haute lutte. Mais, honnêtement : si ces appareils n’avaient pas existé, qui se serait occupé des tâches ménagères ? Les hommes auraient-ils accepté de prendre en charge les corvées quotidiennes à la place de leur femme ? Non, l’émancipation fut avant tout le fruit d’une cause matérielle. L’économie de marché est présente dans chaque période de notre histoire, même si notre désir de bons sentiments nous incite à l’oublier pour la remplacer par de grandes causes et des idéaux. Le libre marché offre pourtant aux individus une occasion réelle d’améliorer leur confort de vie, et ce depuis la nuit des temps !
Au commencement, l’individu avait peu de besoins : trouver un abri, s’alimenter, se protéger des bêtes sauvages… Autant de besoins primaires, qui ont été durant des millénaires les seuls que l’homme avait les moyens d’assouvir. Les archéologues l’ont montré à maintes reprises en reconstituant d’anciens marchés : les échanges visaient évidemment à répondre à ces besoins primaires. En conséquent, le besoin se traduisait par une demande, qui inspirait une offre et donnait finalement naissance à un marché.
Au début du siècle dernier cependant, les besoins se sont multipliés de toutes parts. Désormais, on veut du chauffage central, partir en vacances, être véhiculé d’un endroit à un autre, se former tout au long de sa vie, communiquer de multiples manières, vivre dans le confort, etc. Et chaque fois qu’un besoin se crée, une offre vient lui répondre. Quel que soit le besoin, on trouvera une personne dans le monde capable de le contenter. Voilà ce que signifie foncièrement l’économie de « libre marché » : que tout homme ou femme a la possibilité d’améliorer sa propre situation, que ce soit en demandant ou en offrant. Je vous laisse le lien vers l’organisateur de cette conférence, qui reste néanmoins intéressante. Et vous trouverez pleins d’infos sur leur site : http://www.seminaireslondres.com

Tout le monde aura son aéroport

Un point commun entre les avions et les finances de la planète, c’est qu’un krach est toujours possible. Est-ce pour cela qu’ils construisent autant d’aéroports? Car men-521540_640si la construction de l’aéroport inutile de Notre-Dame des Landes fait toujours polémique, il n’est pas un cas unique. Valls veut son aéroport, et il l’aura, il en a décidé ainsi, cela fait quelques emplois, et cela va rapporter beaucoup d’argent à Vinci. Cet aéroport serait donc inutile, couteux (voire ruineux), dangereux et imposé. Bien sûr, sa construction était une bonne chose…en 1967, date du projet, il devait être construit pour accueillir le Concorde qui ne vole plus de puis 10 ans, mais maintenant? À se demander s’il ne répond pas à une folie européenne qui multiplie les aéroports inutiles… Car il ne faut pas oublier que si un aéroport coute cher à sa construction, il coute également cher à son entretien, ce que notre gouvernement ne pourra certainement pas assurer vu que les caisses sont complètement vides. Pire même, la situation est telle que le gouvernement français, en pleine braderie du patrimoine et de tout ce qui fait la France, multiplie les ventes d’aéroports comme c’est le cas pour celui de Toulouse, de Nice et de Lyon! Et donc, nous en venons aux aéroports européens! 80 aéroports disséminés en Europe ne génèrent qu’un trafic moindre, et les 2/3 d’entre eux fonctionnent à perte, les constructions continuent pourtant, et cela avec notre argent. Comme expliqué dans l’article: « Entre 2007 et 2013, la Pologne a reçu 615,7 millions d’euros de soutien de la part de l’UE pour s’équiper en aéroports. » Cherchez l’erreur… À se demander ce qui justifie cette folie aéroportuaire… L’UE a alloué plus de 100 millions d’euros à la Pologne pour financer la construction d’au moins trois aéroports « fantômes », dans des endroits où les passagers se font trop rares pour assurer leur rentabilité, rapporte Euractiv. Avec, pour résultat, « des terminaux d’aéroport tout neufs rutilants » mais qui restent désespérément vides, même au cœur de la haute saison. Et pour y attirer les compagnies aériennes, il faut dépenser des millions d’euros, précise le site. La Pologne n’est pas la seule. Près de 80 aéroports disséminés dans toute l’Europe attirent moins de 1 million de passagers par an et près des trois quarts d’entre eux fonctionnent à perte. L’aéroport espagnol de Castellón répond bien à cette description. Ouvert depuis trois ans, il n’a jamais vu un seul avion décoller de ses pistes, ou y atterrir. Un autre aéroport espagnol, celui de la ville de Ciudad Real, est emblématique de la bulle immobilière espagnole. Il a été mis en ventes aux enchères l’année dernière après avoir été fermé définitivement en avril 2012. Les administrateurs de l’aéroport avaient imposé à l’acquéreur éventuel de bloquer à titre de garantie 5% des 100 millions qu’ils réclamaient pour le prix, mais même à ce prix réduit (il aurait coûté près d’un milliard d’euros…), l’aéroport n’a pas trouvé preneur. Une deuxième vente aux enchères vient d’être planifiée, avec un prix proposé de 80 millions d’euros. Nous nous retrouvons au final avec des aéroports complètement inutiles en Europe, des projets au coût faramineux qui auraient dû être remis en cause avant-même la pose de la première pierre, certains même n’ont jamais ouvert leurs portes, ni même vu décoller un avion. C’est le cas de l’aéroport de la ville de Ciudad Real a coûté 1 milliard d’euros, et sa mise à prix n’était que de 100 millions d’euros… Tragique! D’ailleurs, comble du ridicule, l’article nous explique même qu’il y a 50 aéroports en Espagne, et seulement 8 sont rentables…

Challenge immobilier pour les start-up

Le challenge immobilier des start-up est un réel défi pour permettre à ces jeunes poussent de se développer dans de bonnes conditions. Nous avons tous l’image – presque exagérée – de deux jeunes qui créent leur entreprise dans le garage de leurs parents. Cela fonctionne uniquement si les parents on un garage. Hors il s’avère que de très nombreux jeunes entrepreneurs sont issus également de milieu moins favorisé, et en conjonction avec la hausse de l’immobilier d’entreprise, la résultante est une difficulté pour ces jeunes entreprises de trouver des locaux. Hors sans locaux, pas de pérennité possible, y compris pour recruter, même des stagiaires, et impossibilité d’accueillir des clients si besoin. C’est pourquoi je salue l’initiative de la Chambre de commerce et d’industrie de région Paris Ile-de-France et OSEO, future partie intégrante de la BPI, Banque Publique d’Investissement, qui se mobilisent pour offrir aux jeunes entreprises une solution de crédit dédiée au financement des baux commerciaux. L’immobilier représente aujourd’hui le deuxième poste budgétaire des entreprises, freinant les plus jeunes d’entre elles dans leur accès à des locaux commerciaux. Pour ces entreprises, la signature d’un bail commercial s’accompagne d’engagements financiers lourds qui mobilisent leurs faibles ressources et, de ce fait, fragilisent leur croissance. L’enquête annuelle de conjoncture de la CCI de région Paris Ile-de-France montre que plus l’entreprise est petite, plus les sommes garantissant les intérêts du bailleur contre le défaut de paiement sont importantes. Elles peuvent dépasser un an de loyer. Au-delà du dépôt de garantie usuel (3 mois de loyers), les PME doivent immobiliser plusieurs mois de loyers selon la solvabilité de l’entreprise et bien souvent l’entrepreneur doit présenter une caution personnelle ou d’un tiers. Ces pratiques sont encore plus marquées en Ile-de-France où le marché de l’immobilier d’entreprise est très tendu pour les petites surfaces et les capacités d’accueil dans les incubateurs et pépinières limitées. La CCI de région Paris Ile-de-France et OSEO considèrent qu’il est essentiel de lever les freins financiers à l’accès aux locaux commerciaux pour les jeunes entreprises. En effet, la mobilisation de leur trésorerie et de leurs fonds propres pour répondre aux exigences des bailleurs limite leur capacité à investir et à créer des emplois. C’est donc une excellente initiative pour résoudre, pour les jeunes pousses entrepreneuriales, un véritable challenge commercial.